dimanche 21 février 2010

AABA

AABA ? Mais qu'est-ce que c'est que cette bête-là ? Cette bête dont de plus en plus d'Américains parlent ? On pourrait croire qu'il s'agit d'une parodie du très célèbre ABBA. Malheureusement ce n'est pas une parodie et en plus ce n'est vraiment pas drôle. C'est même très inquiétant.

De quoi est-il question : de basket-ball ! Car AABA signifie "All-American Basketball Alliance". On connaissait la très célèbre NBA (National Basketball Association : ligue pro) ou encore la NCAA (National Collegiate Athletic Association : ligue universitaire) mais Don Lewis a décidé d'aller encore plus loin dans le concept du sport. 

Cet homme a un rêve : avoir une ligue de basket-ball juste pour les gens comme lui, c'est à dire des gens blancs. Mais pas n'importe lesquels... Des bancs caucasiens... Et qui peuvent répondre de leurs origines caucasiennes sur une génération.

 «Seuls les joueurs nés aux Etats-Unis de deux parents de race caucasienne pourront être sélectionnés pour participer à la ligue», a-t-il précisé. 

Quelle drôle d'idée, n'est-ce pas ? En fait, ce qui serait vraiment drôle, ce serait de voir, sur le parquet, s'affronter dix hommes caucasiens nés de parents caucasiens, masqués, portant une cagoule pointue et blanche, de préférence - certains avaient déjà lancé cette mode il n'y a pas si longtemps - entourés de cheerleaders pointant fièrement leurs torches arrogantes vers l'emblème de la AABA qui pourrait être représenté par un arbre et un pendu en ombre chinoise, par exemple. Imaginez un peu le tableau ! L'horreur absolue ! Et pourtant, c'est le rêve de certains.

Au secours !!!

Noée 

jeudi 18 février 2010

Quelques nouvelles vertes




   A l'heure où le travail du Giec, le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evaluation du Climat, est au coeur d'une navrante polémique, je vous propose la lecture de deux ouvrages fort intéressants. 

Il s'agit des Nouvelles vertes et des Nouvelles re-vertes ( collectif, Editions Thierry Magnier, 2005 ). Comme leur nom l'indique, vous y trouverez une série de nouvelles écologiques. Loin d'être moralisatrices, elles invitent à la réflexion.





   C'est l'histoire de trois enfants qui affrontent le terrible monstre Césium 137 dont tout le monde parle depuis qu'ils sont tout petits et que personne n'a jamais vu. Ils s'approchent de son antre et découvrent les restes d'une centrale nucléaire. Ils sont en fait les derniers survivants d'une explosion atomique qui a eu lieu cent ans auparavant au centre de la France. 

C'est aussi l'histoire d'un jeune garçon qui est fou amoureux d'une jeune fille. Il n'a jamais pu voir son visage. Les écoliers portent tous scaphandre qui leur permet de respirer normalement. L'air est trop chargé en CO2 et est devenu irrespirable. Empêchera-t-il leur amour ?   

Bonne lecture ! 



Noée

jeudi 4 février 2010

A lire





Un petit conseil lecture pour toutes celles et tous ceux qui sont des fondus d'histoire littéraire. 

Je me suis plongée dans une BD extraordinaire ( Mes Hommes de lettres, Catherine Meurisse, Sarbacane, 2008 ) qui relate siècle après siècle les grands mouvements littéraires. Nous découvrons un Corneille hilarant, un Victor Hugo égocentrique ou encore un Montaigne psychanalyste. 

Dépoussiérées, les oeuvres littéraires françaises trouvent ici une nouvelle vie! 

A déguster de toute urgence.




Noée
    










mercredi 3 février 2010

Rester sur nos gardes !

Rester sur nos gardes ! C'est en effet ce que m'a inspiré l'article publié dans La Tribune de Genève le 2 février 2010, intitulé : "Initiative anti-IVG : un texte sournois et dangereux."

On y apprend avec horreur que les membres de l'UDC et du PDC proposent une loi qui consisterait à ne plus prendre en charge les frais d'IVG par la "SECU". L'argument : ce n'est pas une maladie. Vous comprendrez vite les dérives d'une telle proposition : les femmes aisées se feront avorter à l'hôpital et les autres feront appel à des réseaux clandestins où les conditions sanitaires et la surveillance médicale seront assurément très aléatoires. 

En outre, si l'avortement n'est pas une maladie, la grossesse n'ont plus, alors pourquoi prendre en charge les trois échographies et les examens sanguins. 

J'ajoute également que l'avortement reste un choix douloureux et qu'il ne relève pas du confort. Il faut beaucoup de courage pour franchir les portes d'un centre d'IVG, pour affronter les remarques de certains praticiens et pour aller au bout de sa démarche. N'ajoutons pas à cela le poids de l'argent et des inégalités sociales.

Noée.